Les champs, le bon air et un Minolta

À la campagne, on s’emmerde. C’est un rapide résumé, souvent établi par quelques citadins isolés dont la richesse d’activité urbaine empêche une vision plus large que les quelques kilomètres de rocades ceinturant la ville. Et en retournant vivre au milieu des champs qui m’ont vu grandir, je dois avouer que j’en avais peur aussi, de m’emmerder. Après quelques années à vivre en ville, à développer des relations amicales aisément, croiser le chemin de personnes partageant les mêmes centres d’intérêts, et en ayant une foultitude de spot photos à proximité de mon appartement, le retour au milieu de ce qui semble être la définition du « rien » semblait complexe… Mais, parfois, la vie impose un itinéraire, une sorte de déviation, sur laquelle on retrouve certains plaisirs simples. Force de copains, d’idées, et d’endroits à découvrir, on ne peut guère s’ennuyer. Loin de tout, proche de l’essentiel, voici le carnet de non-voyage d’une petite année. 

Avec Damien, mon ami d’enfance.
Nous sortons nos 325i et partons regarder le coucher de soleil. 

Une après-midi à Paris. 
Photo digne d’un touriste, aucun doute, je suis un provincial. 

Un soir d’Automne. 
Vince et Anthony sont dans les parages. 

Peu avant Noël. 
Avec Yannick, nous rencontrons Arnaud.
Tous dans le gaz, on traine au chaud dans la 190.

Juin 2020.
Dernière sortie avec l’argentique
Un nouvel appareil numérique est arrivé sur les étagères.

Hiver 2020.
L’envie de reprendre le Minolta SRT101 se fait sentir.