Texte : Armand Rosalie

“Le réveil est bon ce matin. “Ouvre les yeux, ouvre les yeux” souffle d’une voix douce la radio. Quelle manière agréable de se lever du bon pied, dans son appartement New-Yorkais. La ville s’agite doucement, aux abords de Central Park. Rapide douche, petite bise à sa petite amie, voilà que David est prêt à attaquer sa journée de playboy fortuné. Le temps de dévaler les escaliers jusqu’au sous-sol, et le V12 de la 250 GTO raisonne dans la ruelle donnant sur la huitième avenue. Les rues sont désertes. Curieux. Tandis que le moteur éructe, le jeune conducteur s’aperçoit que carrefour après carrefour, chaque trottoir, chaque mètre carré est vide. Même Time Square est dépeuplé. N’est-ce qu’un rêve ?”

Synospis 

Admiré de ses amis, jalousé par le conseil d’administration de l’entreprise, David Aemes suscite de l’intérêt. Héritier d’une grande maison d’édition, il mène une existence de rêve. Multipliant les conquêtes, sans se prendre au sérieux, rien ne semble l’arrêter. Pourtant, à force de désinvolture et alors qu’il vient à peine de rencontrer Sofia, sa vie va basculer… 

Vanilla Sky est disponible en streaming : Voir le film 

Avis de la rédaction

Passé les quinze premières minutes, où l’on se demande très sérieusement si ce long métrage typé nineties mérite deux bonnes heures d’attention, Vanilla Sky surprend. Remake Hollywoodien de “arbres los ojos” d’Alejandro Amenábar, sorti seulement quelques années plus tôt, le film nous embarque dans une tragédie torturée. Comme le protagoniste, joué par un Tom Cruise plutôt en forme, on sera régulièrement perdu à essayer de démêler l’histoire. Pourtant, et grâce à des fondations scénaristiques basées sur une relation amoureuse sublimée par Penélope Cruz (qui a joué le même rôle dans l’original ndlr), le twist de fin vous surprendra, et peut-être fera pleurer les plus sensibles !