La sélection Ciné
Thelma et Louise
Haletant, bourré d’émotions et accompagné d’une esthétique puissante, Thelma et Louise nous immerge dans une ambiance inimitable. Un film à savourer et à mettre illico dans la liste des grands Road Movies.
Pour Thelma et Louise, le plan était simple : un petit week-end entre amies à la montagne, loin de leur quotidien monotone. Au volant de la Thunderbird décapotable de Louise, les deux acolytes ne se doutaient pas que leurs vacances prendraient une telle tournure. Les ennuis ne tardent pas à arriver…
Tokyo Burnout
Nous ne pouvons pas le nier : ce film est un navet, un plaisir coupable. Mais adapté du manga “Wanga Midnight”, il permet de passer une bonne soirée “bagnole” pour celui qui aime les belles mécaniques.
Akio Asakura mène une double vie : étudiant, et pilote de rue. Alors que son destin croise celui d’une épave de Nissan 240Z, il se met en tête de la retaper. Un seul objectif : devenir le plus rapide de la baie de Tokyo, pour participer aux courses sur autoroute. Mais, il va découvrir que la voiture est maudite…
Les lyonnais
Fasciné par le Gang des Lyonnais, Olivier Marchal a revisité leur histoire dans ce film mélangeant les années 70 et post-2000. Un film de bandits, mais des bandits qui ont une morale, du culot et qui roulent en berlines allemandes de la belle époque. Un film “bon moment” au casting impeccable mais en sérieuse concurrence avec celui des voitures.
Dans les années 1970, Momon Vidal et Serge Suttel multiplient les braquages. De nos jours, Serge, en cavale, est arrêté en pleine rue. Il risque gros et est menacé par un truand qu’il a trahi. Momon, retiré des affaires, refuse de reprendre les armes pour l’aider à s’évader mais il accepte qu’une équipe de professionnels s’en charge.
Climb Dance
Cinq minutes de tension, de glisse, et de pur pilotage du grand Ari Vatanen sur les épingles de sable de Pikes Peak. La 405 T16 hurle et le soleil brille, de quoi vous donner quelques frissons.
Les Valseuses
Sûrement le meilleur, voire l’unique véritable Road Movie Français.
Dans les années ’70, Jean-Claude (Depardieu) et Pierrot (Dewaere) commettent petits larcins et vols de bagnoles. Zonards, ils sont obligés de quitter la banlieue Parisienne pour une petite cavale, emportant avec eux la shampouineuse du coiffeur dont ils viennent de braquer la DS. “Alors, on n’est pas bien là, à la fraîche, décontractés du gland ?”
Baby Driver
Des courses poursuites montées en musique, Baby Driver offre des scènes dignes d’une comédie musicale sur quatre roues. Un bon film, pas spécialement de bagnoles et qui peut amuser les non-initiés !
Baby est chauffeur pour des braqueurs de banque. Roulant au rythme de sa playlist, les écouteurs bien enfoncés dans les oreilles, il est un excellent pilote. En rencontrant la fille de ses rêves, il cherche à mettre fin à ses activités criminelles. Malheureusement, son patron, un baron du crime, n’est pas de cet avis…
Michel Vaillant
Le scénario n’est pas forcément le plus compliqué du monde, et la réalisation ne casse pas trois pattes à un canard ! Mais pour les fans de la bande dessinée ou de course automobile, c’est l’occasion de passer un bon moment devant une nouvelle aventure du meilleur pilote de tous les temps !
Michel Vaillant est un champion pilotant des bolides construits dans les usines de son père sur toutes les routes du monde. Ses succès provoquent l’admiration des fans, mais aussi la jalousie des concurrents. Parmi eux, l’équipe Leader, qui va tout faire pour que la course ne se déroule pas en faveur de l’écurie Vaillant…
Vanishing Point (Point Limite Zero)
Acide, musique psychédélique, désert aride et route aussi droite que le V8 est puissant, ce film reprend les codes des seventies pour offrir un film prenant du début à la fin !
Kowalski, un convoyeur, fait le pari qu’il peut livrer une Dodge Challenger de Denver à San Francisco en seulement quinze heures. Mais sous l’emprise de drogues, et après quelques excès de vitesse remarqués, l’acheminement du bolide blanc se transforme en course poursuite. Guidé par Super Soul, un animateur de radio, le mystérieux pilote roule pied à la planche !
Anecdote → La scène d’entrée de Mad Max est fortement inspirée d’une des scènes du film.
Boulevard de la Mort
Un scénario bien glauque avec pour trame de fond des cascades, des muscle-cars et Stuntman Mike. Mythique.
Une soirée banale pour Jungle Julia, Shanna et Arlene dans leur bar préféré prend une tournure angoissante suite à la rencontre de Mike, un ancien cascadeur rodant dans les parages. Son indestructible Chevelle n’y sera pas étrangère.
Anecdote : Dans la deuxième partie de Boulevard de la Mort, Quentin Tarantino rend hommage à Vanishing Point en utilisant la même Challenger blanche.
La Haine
Un scénario prenant, épaulé par un jeu d’acteur et un travail photographique remarquable. Un classique du cinéma français. Et il y a une 323i.
Une bavure policière suivie d’une nuit d’émeutes sèmera le doute dans la cité des Muguets, suite à la disparition de l’arme d’un des policiers. Ce doute entraînera 3 amis dans une nuit qui changera le cours de leur existence.
Miami Vice
Une bande son incroyable. C’est ce qu’on retient de Miami Vice, ce remake de la célèbre série TV. Après le visionnage, vous n’aurez qu’une envie : mettre la BO du film et rouler à toute berzingue !
Deux flics de la brigade des stupéfiants, Sonny Crockett et Ricardo Tubbs, sont sur une enquête pour démanteler un réseau de trafiquants de drogue. Alors que leur indic’ se suicide et que le FBI se mêle de l’affaire, ils se rendent compte qu’en réalité ils s’attaquent à un cartel allant bien plus loin que les frontières de la Floride…
Drive
Un film aux scènes d’une rare beauté comme seul Winding Refn sait nous les délivrer, et le casting n’est pas en reste avec Ryan Gosling aux commandes et Carrey Mulligan en co-pilote. La scène d’ouverture avec la vue sur les 3 manos de sa vieille Chevelle, plus trop d’origine, en dit long sur l’ambiance de Drive : pesant.
Ce cascadeur a une double vie : il devient pilote de voitures pour le compte de la mafia la nuit. Après un casse qui tourne mal, il veut se venger.
Anecdote : Les scènes dans le garage ont été tournées directement dans celui de l’agence de location, la même que pour d’autres célèbres films d’Universal Studio.
Dikkenek
Impossible de finir cette sélection sans un bonus. Comment expliquer l’inexplicable ? Regardez-le une bière à la main sans vous poser de questions. L’improbable présence de cette 2002 turbo mérite qu’on parle de Dikkenek ici.
« Dikkenek » [dikkenek] est l’expression bruxelloise qui désigne un « gros cou » (traduction littérale du néerlandais), un vantard, une « grande gueule », un ou une « monsieur ou madame je-sais-tout ». Échec commercial à sa sortie en salle, sa sortie vidéo en a fait, au fil des années, un film culte.
